Etre citoyen du monde c’est devenir un autre homme.
Subtil est l’Orchidée, plus doux est le regard
Bien souvent on passe à coté de l’essentiel, ne connaitre que notre propre culture est restrictif et ne donne pas cette dimension de citoyen du monde.
On ne peut se soustraire à l’harmonie du monde être voyageur c’est respirer l’air du monde qui nous porte
c’est vivre autrement.
Novembre 1998, Taiwan.
C’est le thé matinal dans cette magnifique salle de restaurant que je parcoure devant une Peintures des 100 oiseaux du Grand Hotel de Taipei.
Lavis en encre de chine rehaussé de bleu rouge terre et blanc, les bleus viennent souligner les arbres et le noir des plumes de la queue des cigognes dans la partie la plus obscure du plumage.
La scène se poursuit par un ballet de corps de cigognes qui évolue et se contorsionnent tout au long des panneaux posés cote à cote dans une composition simple sobre admirablement bien ordonnée.
En se rapprochant on découvre que chaque sujet est travaillé et détaillé avec légèreté et précision.
Les lavis du fond qui structurent le paysage sont la pour rappeler la beauté de ces panneaux.